Le spectacle L’Oncle Arthur s’organise autour de la confrontation de deux écritures différentes, fictionnelle et documentaire, et de la rencontre entre deux langues, le yiddish et le français. Le metteur en scène invite son père a faire le récit de sa vie de comédien et à raconter son engagement pour la survie de sa langue et de sa culture.
Cette proposition s’articule avec la pièce L’Oncle Arthur de Dani Horowitz dans laquelle Peter Stone, un rescapé des camps, imagine un dispositif insensé pour transmettre à son oncle toute la violence et l’absurdité de son expérience concentrationnaire.
La compagnie La Nuit Américaine élabore ainsi une réflexion sensible autour de la notion de mémoire, collective et individuelle, factuelle et mythologique. La rencontre au plateau de deux générations de comédiens interroge la nécessité et les moyens de transmission d’une langue et d’une mémoire menacées.